Paris, 7 mars 2025 – En cette année charnière pour la Côte d’Ivoire, la voix de Serge Bah, simple citoyen mais profondément attaché à son pays, résonne comme un appel au réveil des consciences. Dans un message poignant partagé sur les réseaux sociaux, ce fils de la nation exprime sa douleur face à la dégradation du climat politique, social et judiciaire qui secoue son pays.
Quand la justice devient une arme politique
Serge Bah s’indigne de voir des Ivoiriens applaudir l’arrestation d’un compatriote, non pas pour des faits avérés, mais pour des raisons purement politiques. Ce climat délétère, où la liberté d’opinion devient un luxe réservé à certains, inquiète ce citoyen meurtri, qui ne reconnaît plus la Côte d’Ivoire de ses rêves. Il s’interroge : que reste-t-il de la justice impartiale censée protéger chaque citoyen, sans distinction d’opinions ou d’appartenance politique ?
Une image ternie à l’international
Au-delà des frontières nationales, le regard porté sur la Côte d’Ivoire s’assombrit. Serge Bah souligne avec amertume que la nation jadis respectée pour sa stabilité et son hospitalité est devenue, selon lui, une source de railleries et de mépris pour certaines nations. Pire, il constate avec douleur que certains Ivoiriens exilés encouragent eux-mêmes la violence et le rejet de leurs propres frères, créant une fracture profonde au sein de la diaspora ivoirienne.

La souffrance silencieuse des populations vulnérables
Le cri du cœur de Serge Bah met en lumière une autre réalité dramatique : celle des familles dépossédées, des travailleurs spoliés et des citoyens laissés sans défense face à l’arbitraire. Dans cette Côte d’Ivoire qu’il dépeint, le droit de propriété est bafoué, la liberté de penser muselée et la voix des faibles étouffée sous le poids de la force et de l’injustice.
Enfants, mères et pères se retrouvent à la rue, privés des fruits de toute une vie de travail. Ce tableau sombre illustre, selon lui, la victoire du mal sur le bien, laissant la population dans une détresse silencieuse, impuissante face à une machine implacable.
Un appel à la conscience collective et à la prière
Malgré la douleur et la colère qui transparaissent dans son message, Serge Bah refuse de sombrer dans le désespoir. Il en appelle à la foi et à la solidarité nationale, implorant que Dieu vienne au secours de la Côte d’Ivoire. Son message, ponctué d’une prière sincère pour la réconciliation et la justice, invite chaque citoyen à ne pas baisser les bras face à l’injustice, mais à lutter pour la dignité et l’avenir de la nation.
Espoir et résilience : le combat d’un fils du pays
« Celui qui se bat peut perdre, mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu », rappelle-t-il avec conviction. Pour Serge Bah, la résilience est la seule réponse possible face à l’adversité. Malgré la douleur, il affirme n’avoir pas changé, mais simplement compris que le combat pour une Côte d’Ivoire juste et fraternelle est une nécessité.
Vers un avenir meilleur ?
À travers ce message vibrant, c’est une invitation à la réflexion collective qui est lancée. Serge Bah croit encore en la Côte d’Ivoire, en ses fils et filles capables de renouer avec les valeurs de paix, de tolérance et de justice qui ont jadis fait la fierté de la nation. Le chemin est encore long, mais comme il le dit lui-même : « Le meilleur reste à venir ».
Gnohou Maxime Keller