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Le Sénateur Djouha Kei Edouard s’insurge contre l’instrumentalisation politique des calamités naturelles dans le district des montagnes


Dans un discours franc, le sénateur du cavally Djouha Kei Edouard a exprimé lundi 14 septembre à Yamoussoukro son indignation face à l’utilisation des calamités naturelles pour dénigrer ou minimiser les efforts de développement du gouvernement par des pseudos « influenceur ». Il a souligné que, bien que les catastrophes aient un impact dévastateur sur les communautés, les critiques qui en résultent doivent être basées sur des faits et non sur des opportunités politiques.
‘’ Depuis quelques temps, des images illustratives des calamites naturelles et autres défis de développement dans le District des Montagnes, circulent sur les réseaux sociaux. Les plus récentes de ces images de désolations portent sur l’inondation actuelle dans le département de Danané, en région du Tonkpi. Il nous a même été donné de voir un membre de l’administration du territoire s’essayer en ordinaire « influenceur » de réseaux sociaux, tant il a voulu amplifier et maladroitement politiser ces désolations de la pire des manières !’’, a-t-il dit à l’entame de son propos.
Poursuivant le vénérable Djouha Kei Edouard a expliqué que ces images mettent en relief les défis persistants liés aux catastrophes naturelles, ce malgré les efforts importants d’investissement de l’État dans ce District des montagnes.

Elles permettent de souligner que les investissements peuvent contribuer à améliorer les infrastructures et la résilience face aux défis, mais ils ne peuvent pas toujours prévenir les événements extrêmes, surtout dans un contexte de dérèglement climatique ; encore que le développement en lui-même est un processus amélioratif dont le rythme est parfois dépendant du contexte économique et de la nature ou de l’ampleur des défis à relever.


‘’ Pour ma part, ces calamités comme celle à laquelle Danané et toute la zone de l’ouest du pays sont actuellement confrontés, doivent être une raison suffisante pour emmener les populations de cette partie du pays à demeurer dans l’actuel partenariat gagnant-gagnant avec le RHDP et Alassane OUATTARA’’, a-t-il défendu.

Pour lui, il est aussi vrai que, quel que soit le niveau de développement d’un pays, les événements climatiques comme les inondations peuvent être imprévisibles et dévastateurs. Les récents événements aux États-Unis, avec plus de 200 morts et plusieurs dégâts matériels liés aux inondations provoquées par l’ouragan Hélène, illustrent cette réalité. Cela met en lumière la complexité de la prise en compte des effets du changement climatique dans la planification et les investissements futurs.


Le sénateur a rappelé que le gouvernement, en période de crise, est en première ligne pour fournir aide et soutien aux populations. Il a évoqué les mesures mises en place pour améliorer les infrastructures, renforcer la résilience des communautés et préparer des plans d’urgence. Selon lui, il est essentiel de ne pas perdre de vue les efforts déployés pour le développement durable.
Il a également mis en garde contre le risque de stigmatiser les victimes de calamités en les utilisant comme des pions dans des débats politiques. « Les catastrophes naturelles sont des défis que nous devons surmonter ensemble, et non des opportunités pour alimenter des agendas politiques, » a-t-il déclaré.
Le vénérable sénateur du Cavally ne s’est pas limité à l’interpellation des nouveaux ‘’influenceurs’’ du drame mais a fait plusieurs propositions pour aider les autorités à prévenir tout risque qui pourrait survenir en cas d’inondation et d’autres calamités naturelles.
Pour ce grand cadre de la région du Cavally et du district des montagnes, il est donc crucial, non seulement d’investir dans les infrastructures, mais également de développer des systèmes d’alerte précoce, des stratégies de gestion des risques et des programmes d’éducation sur la résilience climatique pour mieux préparer les communautés à faire face à ces défis. L’approche doit être globale et intégrée, prenant en compte les particularités locales tout en tirant des leçons des expériences d’autres régions touchées par des catastrophes similaires.
Le représentant de la chambre haute ivoirienne a estimé que même si des défis supplémentaires de développement subsistent, il est à noter que beaucoup d’autres ont déjà été résolus, notamment ceux liés à l’électricité, l’eau potable, l’école, les centres de santé, l’accès au réseau national de téléphonie sans fil ou encore et particulièrement l’amélioration des infrastructures routières ; des avancées qui, si elles n’avaient pas été adressées en amon, auraient empiré davantage la situation.

Le sénateur Djouha Kei Edouard a appelé à une approche constructive et collaborative pour faire face aux défis posés par les calamités naturelles, tout en poursuivant les efforts de développement. Une telle démarche, selon lui, pourrait favoriser une réponse plus efficace et plus humaine aux crises futures.
Silvere Bossiei

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