Paris, France – Le Conseil d’État a récemment confirmé le retrait de la nationalité française de Kemi Seba, figure emblématique du panafricanisme. Loin d’être affecté, Kemi Seba a accueilli cette décision avec un sentiment de renforcement de sa détermination contre la Françafrique.
Une Réaction Mesurée mais Déterminée
Kemi Seba, connu pour son franc-parler et son activisme intense, a réagi calmement à cette nouvelle. « La décision du Conseil d’État vient très en retard, mais vaut mieux tard que jamais », a-t-il déclaré. Pour lui, ce verdict n’est pas une surprise mais plutôt une confirmation attendue de son engagement. Il a révélé que sa lettre de demande d’abandon de nationalité française était prête depuis plusieurs mois, placée sur le bureau de son avocat en anticipation de cette éventualité. Cette préparation témoigne de sa prévoyance et de sa conviction dans sa lutte.
Un Nouvel Élan pour la Cause Panafricaine
Pour Kemi Seba, cette décision ne marque pas une fin, mais plutôt un début. « C’est maintenant que tout commence. Vous venez de nous rajouter des tonnes de litres d’essence dans notre moteur politique », a-t-il écrit, soulignant que ce retrait de nationalité va amplifier son combat contre la Françafrique. Cette déclaration montre clairement que Kemi Seba voit cette décision comme une opportunité pour intensifier ses efforts et mobiliser davantage de soutiens pour sa cause.
Le Contexte du Retrait de Nationalité
Le retrait de la nationalité française de Kemi Seba s’inscrit dans un contexte de tensions accrues entre les mouvements panafricanistes et les politiques françaises en Afrique. Kemi Seba a toujours été un critique virulent de l’influence française en Afrique, dénonçant ce qu’il considère comme une forme de néocolonialisme. Son activisme a souvent fait de lui une figure controversée, mais aussi un leader charismatique pour de nombreux jeunes Africains.
Une Lutte Intensifiée
Le retrait de sa nationalité ne fait qu’ajouter à sa réputation de martyr de la cause panafricaniste. Kemi Seba envisage cette décision comme un catalyseur pour mobiliser davantage de personnes autour de sa lutte. Il perçoit cette épreuve comme une validation de son combat et une source de motivation supplémentaire pour poursuivre ses actions contre la Françafrique.
Le retrait de la nationalité française de Kemi Seba par le Conseil d’État, loin de le déstabiliser, semble avoir renforcé sa détermination et sa cause. En affirmant que « c’est maintenant que tout commence », Kemi Seba envoie un message clair : son engagement pour la libération de l’Afrique du joug néocolonial est plus fort que jamais. Cette décision pourrait bien marquer un tournant dans son activisme, apportant une nouvelle énergie à sa lutte pour l’autonomie et la dignité de l’Afrique.
Gnohou Maxime Keller