L’ancienne Première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a récemment pris position face aux critiques croissantes concernant son maintien du nom de famille « Gbagbo », malgré son divorce avec l’ex-président Laurent Gbagbo. Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), parti de Laurent Gbagbo, a exprimé publiquement son mécontentement, soulignant que Simone ne devrait plus porter ce nom, notamment après le remariage de Laurent Gbagbo. Cette déclaration a soulevé une controverse nationale, divisant l’opinion publique.
Réaction de Simone Ehivet Gbagbo : Une Position Ferme et Assumée
Simone Ehivet Gbagbo n’a pas tardé à réagir, refusant de céder aux pressions exercées par le PPA-CI. Lors d’une apparition médiatique dans l’émission « Les Grandes Rencontres de Joël Ettien », elle a réaffirmé son intention de continuer à porter le nom Gbagbo, qu’elle considère comme une partie intégrante de son identité publique.
« Le nom Gbagbo, je le porte, je le porterai. Les gens m’appellent Gbagbo. Les gens m’appelleront Gbagbo. Les gens me connaissent dans le monde entier par ce nom Gbagbo », a-t-elle déclaré avec assurance, qualifiant le débat autour de cette question de « faux » et sans importance.
Pour Simone Ehivet Gbagbo, le nom qu’elle porte va bien au-delà de son lien marital. Il incarne une longue carrière politique et publique, marquée par des décennies d’engagement en Côte d’Ivoire et à l’international. Elle considère que ce nom fait désormais partie de son identité politique et professionnelle, au-delà de son ancienne relation avec Laurent Gbagbo.
Un Débat qui Dépasse la Sphère Privée
Cette demande du PPA-CI a provoqué des interrogations au sein de l’opinion publique ivoirienne. Beaucoup estiment que cette affaire relève davantage du domaine privé que politique, suscitant la question de savoir pourquoi le PPA-CI, et non Laurent Gbagbo lui-même, a pris l’initiative de contester l’utilisation de ce nom. Cela a laissé planer des doutes sur les véritables motivations derrière cette démarche, certains y voyant une tentative du parti de marquer un certain contrôle sur l’héritage symbolique de l’ex-président.
Simone Ehivet Gbagbo : Sérénité et Résilience
En dépit de la polémique, Simone Ehivet Gbagbo reste calme et affirme qu’elle ne se laissera pas déstabiliser par cette affaire. Sur le plan personnel, elle a affirmé qu’elle vit dans la sérénité après son divorce, privilégiant sa relation avec ses enfants et se concentrant sur ses activités personnelles et professionnelles. « Je mène une vie tranquille, je suis en paix », a-t-elle déclaré, manifestant une force intérieure face aux tentatives de la déstabiliser.
Un Nom Symbolique Attaché à une Carrière Publique
Simone Ehivet Gbagbo reste convaincue que le nom « Gbagbo » représente bien plus qu’une simple appellation conjugale. Il est désormais associé à son parcours politique, ses combats pour les droits de l’homme et sa contribution à la vie publique ivoirienne. En dépit des attaques, elle entend bien continuer à porter ce nom, symbole de son engagement et de sa notoriété.
Cette affaire met en lumière les tensions internes au PPA-CI et les divisions qui subsistent autour de l’héritage de Laurent Gbagbo, aussi bien sur le plan politique que personnel. Pour Simone Ehivet Gbagbo, cependant, le débat sur l’utilisation de son nom ne représente qu’une distraction face à ses priorités actuelles. Elle demeure une figure influente de la scène politique ivoirienne, et sa détermination à continuer à porter le nom « Gbagbo » ne semble pas faiblir, malgré les critiques venues de son ancien parti.
Cette controverse pourrait bien relancer le débat sur la place des femmes en politique et leur indépendance vis-à-vis des figures masculines, un enjeu crucial dans de nombreux pays africains.
Gnohou Maxime Keller
