Au Burkina Faso, le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a été dévoilé, deux jours après la dissolution de l’équipe précédente. Composé de 21 ministres et trois ministres délégués, le gouvernement conserve une structure similaire à son prédécesseur tout en intégrant des changements stratégiques à plusieurs postes clés.
Changements Marquants dans les Portefeuilles Ministériels
Le général de brigade Célestin Simporé remplace le général Kassoum Coulibaly au ministère de la Défense nationale et des Anciens Combattants, un poste crucial dans un pays confronté à une insécurité croissante.
Au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ancien directeur de communication de la présidence, prend la relève et devient le porte-parole du gouvernement, soulignant un recentrage sur la transparence et l’information publique.
Le ministère de l’Action humanitaire, un poste stratégique dans la gestion des déplacés internes, voit la nomination de Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, qui succède à Nandy Somé/Diallo.
Enfin, au ministère de la Fonction publique, Mathias Traoré remplace Bassolma Bazié, une décision perçue comme un signal en faveur de la modernisation de l’administration publique.
Une Liste Complète des Membres du Gouvernement
Voici les figures principales de cette nouvelle équipe :
- Ministre d’État à la Défense : Général de Brigade Célestin Simporé
- Ministre des Affaires étrangères : Karamoko Jean Marie Traoré
- Ministre de l’Économie et des Finances : Aboubakar Nacanabo
- Ministre de la Sécurité : Mahamadou Sana
- Ministre de la Santé : Robert Lucien Jean-Claude Kargougou
- Ministre des Infrastructures : Adama Luc Sorgho
Un Contexte de Défis Multiples
La nomination de cette nouvelle équipe intervient dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, humanitaires et économiques. La lutte contre les groupes armés reste une priorité nationale. Parallèlement, la résilience sociale et le renforcement des institutions publiques figurent au centre des attentes des citoyens.
Les ajustements apportés à ce nouveau gouvernement témoignent de la volonté des autorités burkinabè d’optimiser l’efficacité de l’action publique pour relever les défis pressants du pays. Le Premier ministre Ouédraogo a souligné l’importance de la coordination et de la rigueur pour atteindre les objectifs de stabilité et de développement durable.
Avec ces nouvelles nominations, l’espoir renaît pour un avenir plus prometteur au Burkina Faso, dans un environnement marqué par la solidarité et la volonté de changement.
Gnohou Maxime Keller
