Tinzawatène, Mali – 25 Juillet 2024
Un groupe de 4000 combattants de l’internationale terroriste, qui avaient établi leur quartier général à Tinzawatène avec l’objectif de reconquérir le septentrion malien et de diviser le pays, a été surpris par une patrouille légère de l’armée malienne. Ces terroristes, venant de diverses nationalités et soutenus par des mercenaires étrangers, ont subi une lourde défaite grâce à une opération militaire déterminée.
Surprise et Première Escarmouche
Le 25 juillet 2024, une patrouille légère de l’armée malienne a découvert les forces terroristes aux abords de Tinzawatène. Ces derniers ont ouvert le feu, déclenchant une bataille intense. Deux blindés de l’armée malienne ont été immobilisés, l’un en raison d’un carter brisé et l’autre après avoir heurté un engin explosif. Les soldats ont désarmé ces véhicules avant de les abandonner temporairement.
Interruption et Reprise des Combats
La nuit a été marquée par une tempête de sable, rendant toute visibilité impossible et forçant les deux camps à suspendre les hostilités. Tôt le lendemain matin, les combats ont repris sous de meilleures conditions météorologiques. L’intervention conjointe des forces aériennes maliennes et burkinabè a transformé Tinzawatène en un véritable champ de bataille. Les bombardements incessants ont infligé des pertes massives aux terroristes.
Bilan des Pertes
Le bilan non exhaustif des pertes parmi les terroristes et les mercenaires, établi sur la base des pièces d’identité retrouvées, est le suivant :
- Français : 279
- Américains : 37
- Latino-américains : 179
- Italiens, Espagnols, Portugais, Britanniques : 214
- Ukrainiens : 337
- Algériens : 719
- Libyens : 527
- Mauritaniens : 277
- Ivoiriens : 742
- Ghanéens : 198
- Nigérians : 557
Témoignage d’un Survivant
Un des rebelles, un Touareg rescapé de cet enfer, a déclaré qu’ils étaient un millier à Tinzawatène, mais qu’il ne restait plus que 30 survivants, dont seulement 10 en état de combattre. Il a juré de ne plus jamais reprendre les armes contre un État de l’AES et a accusé la France de les avoir envoyés à une mort certaine.
Cette victoire éclatante de l’armée malienne et de ses alliés du Burkina-Faso démontre une fois de plus la détermination et l’efficacité des forces de sécurité locales face à la menace terroriste. La bataille de Tinzawatène restera gravée dans les mémoires comme un tournant décisif dans la lutte contre les groupes armés au Sahel.
Gnohou Maxime Keller