L’intervention de l’OTAN en Afrique, souvent sous couvert de démocratie et des droits de l’homme, masque des ambitions géopolitiques et économiques bien plus sombres. Partout où il y a des richesses, l’OTAN y crée des guerres de pillage, guidée par les États-Unis d’Amérique. Cet article explore l’exemple emblématique de la Libye, dirigée par le Colonel Mouammar Kadhafi, et les conséquences dévastatrices de l’intervention de l’OTAN sur la région du Sahel.
La Libye sous Kadhafi : Un Leader Révolutionnaire
Mouammar Kadhafi, colonel de l’armée libyenne, était connu pour sa vision révolutionnaire et son refus de se plier aux dictats occidentaux. Kadhafi a transformé la Libye en un État prospère, grâce à une gestion rigoureuse des immenses ressources pétrolières et gazières du pays. Cependant, son indépendance et son influence croissante ont rapidement attiré l’attention de l’OTAN.
L’Intervention de l’OTAN : Démocratie ou Pillage ?
Le 15 février 2011, l’OTAN a officiellement déclaré la guerre à Kadhafi sous prétexte de protéger les droits de l’homme et d’instaurer la démocratie. Ce conflit, qui s’est terminé le 23 octobre 2011, a causé la mort de nombreux civils, y compris des femmes et des enfants, et a plongé la Libye dans un chaos total. L’objectif réel de cette intervention était clair : s’emparer des énormes réserves de pétrole et de gaz naturel de la Libye, qui constituent 97 % de ses exportations.
Conséquences de l’Intervention : Un Sahel Déstabilisé
Depuis la chute de Kadhafi, la Libye est devenue un terreau fertile pour les trafiquants d’armes et de drogues, facilitant ainsi la déstabilisation des pays du Sahel, y compris ceux de l’Alliance des États du Sahel (AES). Les flux incontrôlés d’armes et de combattants ont exacerbé l’insécurité dans la région, alimentant des conflits interminables et menaçant la stabilité de plusieurs États africains.
Les Véritables Intentions de l’OTAN
La guerre en Libye a révélé la véritable nature des interventions de l’OTAN : une stratégie de pillage déguisée en mission humanitaire. Les ressources naturelles abondantes du continent africain, en particulier le pétrole et le gaz, sont les principales cibles de ces interventions. En déstabilisant des nations riches en ressources, l’OTAN et ses alliés occidentaux peuvent exploiter ces richesses tout en affaiblissant la souveraineté des États africains.
La Nécessité d’une Résistance Unie
Il est crucial pour les nations africaines de reconnaître et de dénoncer ces manœuvres impérialistes. La solidarité entre les États du Sahel, notamment au sein de l’AES, est essentielle pour contrer ces stratégies de domination et protéger leurs ressources naturelles. La création de forces spéciales régionales et l’unité politique et économique peuvent aider à repousser ces interventions et à garantir un avenir stable et prospère pour le continent africain.
La guerre en Libye et ses répercussions dans le Sahel montrent clairement que l’OTAN utilise la rhétorique de la démocratie et des droits de l’homme pour masquer ses véritables intentions de pillage. Les États africains doivent se lever ensemble pour dénoncer ces pratiques et défendre leur souveraineté contre toute forme d’impérialisme moderne.
Gnohou Maxime Keller