Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a annoncé que l’élection présidentielle se tiendra entre octobre et novembre 2025. Cette déclaration intervient alors que son mandat de cinq ans approche de son terme, prévu pour le 4 septembre prochain.
Une Élection Conforme aux Lois en Vigueur
Lors d’une conférence de presse tenue à Bissau, le président Embalo a expliqué que le calendrier des élections présidentielles respectera les dispositions légales du pays.
« Mon mandat de cinq ans prendra fin le 4 septembre prochain et, conformément aux lois du pays, le scrutin devra se tenir entre octobre et novembre prochains », a-t-il déclaré, réaffirmant son engagement pour des élections transparentes et inclusives.
Cette annonce vise à garantir la continuité démocratique et la stabilité politique dans le pays.
Appel à la Transparence et au Respect des Institutions
Dans un souci d’apaisement et de respect des institutions, le président a également précisé que toute personne contestant les dates proposées pouvait saisir la Cour suprême de justice.
« Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette date, peuvent faire appel auprès de la Cour suprême de justice », a-t-il ajouté.
Cette démarche vise à instaurer un climat de confiance et à assurer le respect des processus électoraux dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Les Législatives Aussi Prévues pour 2025
Le président Embalo a confirmé que les élections législatives auront également lieu cette année, bien qu’aucune date précise n’ait encore été annoncée.
« Les législatives aussi auront bel et bien lieu cette année », a-t-il affirmé, renforçant ainsi l’engagement de son gouvernement à respecter le calendrier électoral.
Ces élections, tant présidentielles que législatives, représentent une étape cruciale pour l’avenir politique et démocratique de la Guinée-Bissau.
Un Rendez-Vous Déterminant pour la Guinée-Bissau
Avec un mandat marqué par des défis politiques et économiques, la fin du quinquennat d’Umaro Sissoco Embalo coïncide avec une période critique pour la Guinée-Bissau. Le respect des échéances électorales et des normes démocratiques sera un indicateur clé pour mesurer la stabilité et l’évolution politique du pays.
La tenue des scrutins dans les délais prévus pourrait renforcer la crédibilité des institutions bissau-guinéennes et donner un nouvel élan aux efforts de développement.
Gnohou Maxime Keller
