Ouagadougou, 10 août 2024 – Le Burkina Faso, sous la présidence d’Ibrahim Traoré, vient de franchir une nouvelle étape dans son engagement envers la sécurité régionale avec la création de la Commission nationale de la Confédération « Alliance des États du Sahel » (CN-AES). Cet organe stratégique, placé sous l’autorité directe du Président Traoré, a pour mission de coordonner et de suivre les activités de l’Alliance des États du Sahel (AES), un regroupement récemment formé avec le Mali et le Niger.
Une Structure Technique pour Assister le Président
Le CN-AES, tel qu’énoncé par le décret adopté lors du dernier conseil des ministres, aura pour rôle clé d’assister le Président du Faso dans le processus de structuration et de fonctionnement de la Confédération. Il s’agit d’un développement stratégique qui vise à renforcer la coopération entre ces pays sahéliens, tout en améliorant leur réponse collective face aux défis sécuritaires de la région.
Un Rôle Central pour le Suivi des Décisions Stratégiques
En plus d’assister le chef de l’État, la Commission aura pour tâche de :
- Suivre l’application des décisions prises par le Collège des Chefs d’État des pays membres de l’AES ;
- Préparer les sessions confédérales des Conseils des ministres et les réunions de haut niveau entre les fonctionnaires ;
- Organiser et faciliter les réunions stratégiques, notamment celles du Collège des Chefs d’État et des Conseils des ministres confédéraux.
Contexte de la Création de l’AES
Cette initiative fait suite à la signature d’une convention entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays confrontés à des défis sécuritaires similaires liés au terrorisme et à l’instabilité régionale. Ces nations ont décidé de consolider leurs forces non seulement dans le domaine de la défense et de la sécurité, mais aussi pour promouvoir le développement socio-économique de la région du Sahel, durement touchée par les crises.
Le président Ibrahim Traoré, en créant cet organe, montre la détermination de son gouvernement à assurer une coordination efficace des actions de cette alliance, en mettant l’accent sur des décisions concrètes pour la stabilité et le développement de la zone sahélienne.
La création de la Commission nationale de l’AES représente une avancée majeure pour la coopération entre les pays sahéliens. Elle témoigne d’une volonté commune de faire face aux défis complexes de la région tout en consolidant les liens politiques et militaires. Avec cet organe, le Burkina Faso se place au centre des efforts visant à transformer le Sahel en un espace de paix, de sécurité, et de développement durable.
Ce projet ambitieux, soutenu par le leadership de Traoré, marque un tournant décisif dans la dynamique géopolitique du Sahel, apportant une nouvelle espérance pour la stabilité régionale.
Gnohou Maxime Keller
